mardi 5 septembre 2017

ELLES S'ENTRAÎNENT AUSSI, MAIS ELLES, C'EST POUR LA LFL !

En même temps que les gros gaillards de la NFL, les filles "sexy" de la LFL (Legends Football League) subissent elles aussi les supplices des camps d'entraînement qui mettent à dure épreuve leur corps, surtout en cet été où les températures battent des records de chaleur. Ces ravissantes jeunes femmes, dont la très grande majorité sont âgées de moins de 25 ans, se livrent à des exercices semblables à ceux de leurs confrères de la NFL. Leurs pratiques sont intenses et elles doivent respecter une discipline sévère imposée par leurs coachs, tous d'anciens ou d'ex-joueurs de la Ligue Nationale de Football. Elles ont un livre de jeux à apprendre. Elles courent très vite et elles ont beaucoup d'endurance. Certaines quart-arrières ont un bras étonnamment puissant. Et on ne se ménage pas sur les plaqués.
Lors des essais visant à faire la sélection des candidates qui participeront au vrai camp d'entraînement des équipes, les séances durent trois heures, et les pauses peu fréquentes dépassent rarement deux minutes. Les filles sont testées sérieusement et elles doivent démontrer leurs capacités dans toutes les phases du jeu. Celles qui ne sont pas en bonne condition physique sont automatiquement rejetées. Même des gars ordinaires relativement en forme ne pourraient jamais passer au travers de ces séances où les manquements aux directives sont punis. Les punitions sont appliquées à tout le groupe participant à un type d'exercice particulier (il y a plusieurs groupes qui s'exercent en même temps), même si une seule fille est fautive parmi les participantes. Il n'est pas rare d'en voir quelques-unes saigner du nez ou se blesser pendant les épreuves. Aucune n'abandonne à moins que la blessure soit vraiment grave.
Tout ça pour dire qu'on ne prend pas n'importe qui pour jouer dans la LFL. Non vous ne verrez pas des laides ou des grosses parmi ces footballeuses sexy, mais elles sont presque toutes de bonnes sportives qui ont excellé soit au tennis, au volleyball, au basketball, au soccer, au softball, en athlétisme ou en "body building".
À la fin du mois d'août, celles qui ont "survécu" au camp d'entraînement et qui ont mérité un poste avec leur équipe, entreprendront la saison régulière de la LFL. La Ligue compte dix clubs répartis entre la division Est et la division Ouest. C'est du football à 7 contre 7 sur un terrain de 50 verges de long sur 30 verges de large. Les matchs se jouent en deux demies de 17 minutes chacune. En attaque vous avez un centre, un quart-arrière, deux porteurs de ballon, trois receveurs. En défense on retrouve deux joueuses de ligne, deux secondeurs (linebackers), deux demis de coin (corners) et un demi de sureté (safety). Il n'y a pas de bottés de placement ou de dégagement, seulement des bottés d'envoi.
Ça joue dur entre filles ! La compétition est souvent féroce, les contacts sont parfois violents et les coups...illégaux ! Des batailles peuvent éclater à l'occasion et les arbitres (des hommes d'âge mûr) en ont plein les bras ! Des joueuses se blessent et, après les parties, nombreuses sont les filles dont le corps mal protégé est couvert d'ecchymoses et d'égratignures. Ah ! J'ai oublié de vous dire que ces jolies demoiselles jouent...en petite tenue, genre bikini. Pour se protéger des blessures et des coups, elles revêtent un casque de hockey avec visière, des épaulettes, des pièces de protection pour les genoux et les coudes.
C'est drôle mais moi j'aime mieux les voir s'entraîner en shorts, en T-Shirts ou en survêtements de sport que de les voir disputer des matchs en petite tenue. Sans être puritain ou trop prude, il me semble qu'en jouant presque toute nue, devant des foules composées d'une forte majorité d'hommes dont plusieurs pourraient être qualifiés de "voyeurs", ces sportives racées donnent dans le sexisme et dans le spectacle de cirque, genre lutte WWF ou roller derby. Dommage ! Si, durant les rencontres, elles portaient des uniformes et de l'équipement un peu plus légers mais semblables à ceux des joueurs de football collégiaux, on pourrait mieux apprécier leur savoir-faire et leurs qualités athlétiques. Certaines personnes diront que le football n'est tout simplement pas un sport de femmes, mais ça, c'est sujet à débat...

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